L’incapacité ou le décès peuvent-ils être compensés financièrement par l’assurance de votre hypothèque?

Comme plusieurs personnes, lorsque survient un incendie ou une inondation, pensez-vous qu’une assurance hypothèque puisse substituer la valeur d’une maison? Pour ça, il faudrait une assurance habitation, mais elle ne couvrirait pas le propriétaire dans l’éventualité où il ne peut pas rencontrer ses paiements à cause de raisons hors de son contrôle, comme la maladie, l’incapacité ou sa mort.

L’assurance vie et invalidité hypothécaire est le type de police qui protège contre cet événement. Perdre votre propriété suite à une catastrophe naturelle représente un risque beaucoup moins élevé que celui de devenir incapable suite à un accident.

L’assurance hypotheque offerte par les prêteurs couvre uniquement le capital de l’hypothèque. Vous ne pouvez pas l’ajuster à vos besoins personnels. Si vous souhaitez obtenir une couverture plus large que le montant de votre hypothèque, le prêteur ne voudra pas vous l’offrir. Vous ne pourrez pas non plus la personnaliser en augmentant la durée de son terme, ni ajouter des clauses d’abandon en cas de difficulté à payer les primes. Ce contrôle hermétique des termes et conditions est une des principales raisons pour obtenir votre police ailleurs. Ce manque de souplesse dans la négociation de votre police vous incitera à voir ailleurs.

Lorsque vous négociez une assurance personnelle, la gamme d’options est beaucoup plus vaste. Le montant du solde de votre prêt immobilier risque d’être la couverture maximale de l’assurance que votre institution prêteuse voudra vous consentir. Ne tombez pas dans le panneau, évitez ce genre d’assurance.

Vous ne pourrez pas faire augmenter davantage la valeur de cette police pour aider votre famille à mieux surmonter les difficultés. Si vous prévoir ajouter un coussin financier, on ne le permettra pas. De plus, vous ne pourrez pas adapter la police d’aucune façon, par exemple en ajoutant une clauserenonciation à la prime pendant une période où vous ne pouvez pas payer, ou augmenter le total de votre couverture.

Votre prêteur taux hypothecaire vous fera une proposition, mais ne vous en contentez pas. Ne soyez pas tenté d’accepter la première offre qui vous soit présentée. Une fois l’entente signée, il sera trop tard pour réaliser qu’un concurrent avait de meilleures conditions. De plus, vous aurez l’opportunité de vous faire offrir des conditions et des caractéristiques intéressantes que vous aurez le loisir de choisir.

Finalement, n’oubliez pas que les banques excellent à octroyer des emprunts, mais ne sont pas expertes dans le domaine des assurances. Consultez donc un courtier d’assurance licencié, si vous voulez bénéficier des conseils d’un professionnel pour bien déterminer vos besoins.

Quels frais prévoir lors de la fermeture de votre hypothèque ?

Les prêteurs devraient tous vous informer à l’avance des montants impliqués quand vous êtes prêts à négocier l’entente de votre hypothèque à un courtier hypothecaire. Qu’il s’agisse du taux d’intérêt ou de clauses plus spécifiques, tous les coûts concernant votre prêt devraient vous être donnés dans ce rapport.

Puisque la loi ne stipule pas que ces frais doivent être présentés d’une façon précise, ou libellés d’une certaine manière, il est parfois compliqué de les comprendre. Pour l’emprunteur, peu familier avec toute cette terminologie, il ne sait plus trop bien ce qu’il doit payer.

Sans contredit, les frais hypothécaires d’origine constituent le principal coût de l’entente. La plupart des prêteurs exigent un pourcentage du prêt, variant entre .5 % et 2 % du montant total prêté, alors que d’autres seront satisfaits d’un honoraire fixe. Cela représente évidemment une somme importante et l’emprunteur doit s’assurer qu’il est en accord avec cela. Départ qu’ils cyberpresse pour plus d’info.

Les honoraires reliés à l’évaluation de la bâtisse sont une des premières charges et bien sûr, cette évaluation est indispensable. Il suffit parfois de contacter quelques sociétés spécialisées dans l’évaluation foncière, pour comparer les frais reliés à cette démarche. Il y a une période d’examen de trois jours, pour donner le temps à l’acheteur de valider ces coûts.

Un autre frais sera relié au traitement de votre demande d’emprunt, pour l’obtention des renseignements et la rédaction de la paperasse pour monter votre dossier hypothécaire. Plus souvent qu’autrement, les prêteurs sont enclins à négocier ces coûts à la baisse; à vous de jouer !

Les frais reliés à la commission du courtier peuvent aussi s’ajouter à la déclaration finale. Cette charge est celle du prêteur pour passer en revue les documents pour évaluer l’taux hypothecaire, votre cote de crédit et les informations relatives à votre situation financière. Pour l’acceptation d’une demande de prêt, ce travail est une étape importante dans le processus.

Méfiez-vous des charges non identifiées et regroupées; elles cachent souvent des montants difficiles à retracer. N’hésitez pas à demander la liste de tous les frais et de la consulter. En consultant l’estimation des frais, vous devriez bénéficier du nec plus ultra, même si ce n’est qu’une proposition de service. Demandez une nouvelle déclaration écrite si vous obtenez une réduction pour n’importe lequel de ces honoraires. Vous serez ainsi fin prêt pour faire face à tout, en évitant les argumentations inutiles.